• Le Réseau-DESC est intervenu en tant qu'amicus dans l'affaire Thubakgale devant la Haute Cour d'Afrique du Sud, une affaire longue de plusieurs décennies plaidée par la  ...

  • Le Réseau-DESC, Réseau international des droits économiques, sociaux et culturels, est solidaire du membre sud-africain, Socio-Economic Rights Institute of South Africa (SERI). Les menaces proférées à l'encontre du SERI sont directement liées aux récents efforts déployés pour soutenir les...

  • En novembre dernier, les membres du groupe de travail sur les femmes et les droits économiques, sociaux et culturels (WESCR) et le groupe de travail sur les litiges stratégiques (GTLS) se sont réunis pour un atelier...

  • Le 23 juin 2022, les membres du Réseau-DESC ont envoyé une soumission collective au Rapporteur spécial des Nations Unies (ONU) sur les droits de l'homme et le changement climatique, M. Ian Fry, en réponse à un appel à contribution sur « La promotion et la protection des droits humains dans le contexte de l'atténuation, de l'adaptation et des actions financières pour faire face au changement climatique, avec un accent particulier sur les pertes et les dommages », pour informer son prochain rapport qui sera présenté à la 77e session de l'Assemblée générale des Nations Unies. La soumission conjointe portait surtout sur les pertes et les dommages.

  • Le Réseau-DESC - Réseau international pour les droits économiques, sociaux et culturels est solidaire de Karapatan, - l'Alliance pour l'avancement des droits du peuple - et de leurs alliés GABRIELA - l'Alliance nationale des femmes - et les Rural Missionaries of the Philippines (RMP) face aux accusations de représailles pour parjure portées par le gouvernement philippin à leur encontre.

  • Alors que la pandémie et l'escalade de la crise climatique ont exacerbé les inégalités et nous ont rappelé la place centrale qu'occupent les soins dans nos sociétés, le Réseau-DESC a organisé un événement parallèle à la CSW66* intitulé "Centering Care In a Feminist Intersectional Approach to Loss and Damage" (24 mars 2022). Au cours de cet événement, des défenseur/euse-s des droits des femmes et des militant-e-s féministes de toutes les régions ont réfléchi à la promotion des actions visant à assurer une transition rapide, équitable, écologiquement durable et juste des combustibles fossiles vers une société zéro carbone, régénératrice et fondée sur les soins, qui soit axée sur le bien-être des personnes et de la planète

  • Dans une déclaration historique publiée cette semaine, le Comité des Nations Unies pour l'élimination de la discrimination raciale (CERD ou Comité) a clairement averti que « seuls 15,21% de la population des pays à faible revenu ont reçu ne serait-ce qu'une dose de vaccin, créant un modèle de répartition inégale au sein des pays et entre les pays, qui reproduit l'esclavage et les hiérarchies raciales de l'époque coloniale». Comme le note le Comité, en vertu de la Convention internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale, les États sont tenus d'éliminer toutes les formes d'iniquités raciales, qu'elles soient par objectif ou par effet.

  • Du 13 au 29 mars 2022, des réunions intersessions se sont tenues à Genève avant la COP15, un prochain grand sommet des Nations Unies sur la biodiversité. En amont de ces pourparlers préparatoires entre les États, les membres du Réseau-DESC ont envoyé une lettre collective appelant toutes les Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) à adopter globalement une approche fondée sur les droits humains, et en particulier à reconnaître, respecter, protéger et promouvoir le droit primordial à l'autodétermination, notamment le consentement libre, préalable et éclairé, le droit à la terre et les droits fonciers dans le cadre mondial de la biodiversité (GBF) pour l’après 2020, qui est actuellement en cours de négociation et susceptible d'être adopté à la COP15. Elle a en outre appelé les gouvernements à adopter un « indicateur de régime foncier » et a souligné l'importance de renforcer la protection des défenseurs-euses des droits humains.

  • La capacité des gouvernements à fournir des services publics de base et à garantir le respect des droits économiques, sociaux et culturels est de plus en plus entravée par l'endettement, ce qui les rend pratiquement incapables de réagir aux crises majeures. Les pays puissants qui contrôlent les institutions financières internationales, comme le FMI, peuvent permettre à ces économies de réagir de manière significative ; il leur faut simplement en avoir la volonté.

    Pendant des siècles, et en raison des inégalités héritées de la colonisation, les gouvernements du Sud ont été endettés envers des acteurs puissants. En 1825, la France a forcé Haïti, nouvellement indépendant, à payer entre 20 et 30 milliards de dollars US actuels en compensation aux propriétaires d'esclaves français qu'il avait renversés moins de deux décennies auparavant. Il a fallu 122 ans au pays pour honorer cette dette écrasante, laissant ce qui était la colonie la plus lucrative de la planète incapable de développer des infrastructures de base en matière de santé et d'éducation. Haïti n'a jamais réussi à sortir de cette spirale d'endettement : en 2019, elle a dépensé plus de trois fois plus pour rembourser ses dettes que pour les services sociaux.