• Il y a plus de cinq décennies, le premier instrument mondial codifié des droits humains sur l'injustice raciale, la Convention internationale pour l'élimination de toutes les formes de discrimination raciale (ICERD), a été adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies. Alors que nous célébrions il y a quelques mois le 56e anniversaire de l'ICERD, il est décourageant de constater que deux ans après le début de la pandémie de COVID-19, les inégalités d'accès aux vaccins et aux soins de santé continuent de s'aggraver selon des critères raciaux et intersectionnels.

    Dans les années 1960, les États d'Amérique latine et des Caraïbes, d'Asie et d'Afrique souhaitaient vivement l'adoption de cette norme. Ils ont vécu l'esclavage et la colonisation qui ont détruit leurs économies circulaires, ont été témoins d'injustices profondes comme celles de la Palestine et de l'apartheid en Afrique du Sud, et ont toléré les mauvais traitements infligés à leurs communautés de parents qui vivaient comme des sous-citoyens dans le monde développé.

  • La crise de la COVID-19 a montré l’urgence de mettre en place un pacte social sur les soins pour mettre fin aux inégalités structurelles et à la féminisation croissante de la pauvreté en Amérique latine, qui, selon la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), toucherait 118 millions de femmes en 2021, soit 23 millions de plus qu'en 2019.

    Cette crise sanitaire, économique et sociale sans précédent aurait pu être l'occasion de reconnaître enfin le soin comme la pierre angulaire de nos sociétés. Depuis le début de la pandémie, le travail invisible de millions de femmes a largement pallié les carences de systèmes publics fragiles et déficients en raison de la privatisation et de la marchandisation croissantes du secteur public. Ainsi, nous applaudissons chaque jour les millions de professionnels de la santé, dont 73% sont des travailleur/euse-s qui ont été exposé-e-s au virus sans équipement de protection adéquat et dans des systèmes de santé sans ressources après des décennies de manque d'investissements publics. Nous sommes reconnaissants à ceux et celles qui ont mis leur santé et celle de leur famille en danger pour continuer à s'occuper des membres de nos familles à charge; en raison de la fermeture des écoles, beaucoup ont dû faire des gardes doubles et triples en plus de s'occuper de leurs enfants, et beaucoup se sont également occupé-e-s de leurs petits-enfants et neveux/nièces. 

  • Nous, les organisations soussignées, condamnons fermement les récents assassinats, en l'espace de trois jours, des défenseurs des droits humains Ayanda Ngila, dans le quartier d’eKhenana, et Siyabonga Manqele, dans le quartier d’eNkanini, à Cato Manor, à Durban, en Afrique du Sud. Tous deux étaient membres du mouvement Abahlali baseMjondolo, qui défend les droits des habitant-e-s des bidonvilles dans les quartiers informels d'Afrique du Sud.

  • En prévision des prochaines réunions intersessions à Genève en mars 2022, les membres du Réseau-DESC ont adopté une lettre collective appelant toutes les Parties à la Convention sur la...

  • Au lendemain du meurtre d'Ayanda Ngila, le Réseau-DESC exprime sa solidarité et ses condoléances à ses proches et à l'ensemble du mouvement Abahlali baseMjondolo en Afrique du Sud. Ayanda Ngila a été tragiquement abattu le 8 mars 2022, un meurtre qui aurait été commis par des membres du parti...

  • Face à la pandémie, les femmes dans toute leur diversité - dans les syndicats et les usines, dans les fermes et les communautés autochtones, dans les centres urbains pauvres, au sein d'organisations structurées ou de mouvements informels - ont continué à se mobiliser et à se placer en première ligne de la lutte contre la COVID-19, et de la lutte contre l'aggravation des crises politiques et socio-économiques inhérentes à un système patriarcal, colonial, raciste et impérialiste.

  • Les 28, 29 et 30 septembre 2021, les membres du groupe de travail sur les femmes et les DESC se sont réunis lors d'une réunion stratégique sur les femmes et le travail qui visait à identifier les priorités clés pour les années à venir. Pour l'occasion, un comité d'organisation a été mis en place...

  • Le Réseau DESC est heureux d’annoncer qu’un nouveau conseil d’administration a été élu pour la période 2022-2024. Les élections se sont déroulées du 17 novembre au 17 décembre 2021, avec la participation de 25 candidat-e-s et le vote de 125 membres organisationnels. Ont ainsi été réélu...

  • Près de 200 membres et alliés du Réseau-DESC se sont réunis pour amplifier la voix de nos communautés qui ont été les plus touchées par les inégalités exacerbées par le refus de l'OMC d'adopter une dérogation complète à l'accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) sur les vaccins et thérapies COVID-19.