Encourager la campagne de ratification du PF-PIDESC à la commission africaine des droits de l'homme et des peuples

Date de publication : 
Mercredi, 17 juin 2015

En prévision du deuxième anniversaire de l'entrée en vigueur du protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PF-PIDESC) le 5 mai 2015, la coalition d'ONG pour le PF-PIDESC a participé à la 56ème séance ordinaire de la commission africaine des droits de l'homme et des peuples à Banjul, en Gambie, pour continuer de soutenir la campagne de ratification au PF-PIDESC.

En partenariat avec la commission africaine et accompagnée de ses membres le Community Law Centre, Hakijamii, Kenya Human Rights Commission, le Réseau-DESC et la FIDH, la coalition d’ONG a organisé une table ronde sur le rôle du protocole facultatif au PIDESC pour garantir l’accès à la justice le 23 avril, lors de la séance matinale. Plus de 150 personnes, parmi eux des représentants d’États, des commissaires, des représentants de l’INDH et d’autres organisations intergouvernementales, ainsi que des membres et des partenaires d’organisations de la société civile, ont participé à l’événement.   

Par cette table ronde, la coalition d’ONG  avait pour objectif de renforcer la reconnaissance du PF-PIDESC comme outil efficace pour la société civile et les gouvernements pour assurer la justice dans les cas de violations des droits économiques, sociaux et culturels et guider dans la mise en œuvre des droits  en conformité avec les obligations des États. Voir le dépliant de l’événement ici.

Trois États africains ont déjà ratifié le PF-PIDESC de manière considérable – le Niger, le Gabon et le Cap vert- et plusieurs ont signé le traité, exprimant leur intention de le ratifier. De plus, l’Afrique du Sud a récemment pris une mesure importante en ratifiant le PIDESC. En 2012, la commission africaine a adopté une résolution appelant les pays d’Afrique à ratifier le PIDESC et le PF-PIDESC, pour renforcer les normes et les mécanismes régionaux des droits humains.