Le groupe des femmes alarmé par les plans pour le financement pour le développement fait appel au gouvernement afin qu'il adopte une solide déclaration politique enracinée dans les droits humains

Date de publication : 
Lundi, 27 juillet 2015

Le Women's Major Group représentant plus de 600 groupes de femmes en provenance de plus de 100 pays est  profondément déçu du résultat de la troisième conférence internationale sur le financement tenu la semaine dernière à Addis-Abeba en Ethiopie. A la suite de cette conférence, le plan mondial pour l implémentation et le financement du développement global a été mis en place Ce plan d'action a été présenté par plusieurs gouvernements comme une structure solide pour les femmes et les filles, cependant il n'a pas su présenter l'inégalité profonde existante dans les institutions et politiques économiques qui portent atteinte aux droits des hommes et à l'égalité des sexes.  

"Le nouveau programme mondial ddéveloppement a é qualifié de transformatif, cependant nous ne pouvons espérer des transformations s'il opère comme d'accoutumé" affirme Tessa Khan une avocate internationale pour les droits humains internationaux avec Asia Pacific Forum on Women, Law and Development (APWLD, un membre du réseau DESC)"Ce dont nous avons besoin est une économie globale plus équitable et un système de développement qui protège, respecte, et concrétise les droits humains".   

L'une de nos plus grande déception a été le rejet d'une proposition faite par les pays en voie de développement pour l'instauration d'un organisme de fiscalité mondial qui aurait diminué l'ampleur des fraudes financières faites par les coopérations multinationales et permis aux pays pauvres d'augmenter leur revenus. Sous la structure de fiscalité actuelle, les pays en voie de développement perdent lors des transactions financières illégales 10 fois plus d'argent qu'ils n'en gagnent en aide. 

Le plan d'action d'Addis-Abeba n'a su:  

  • Trouver des solutions pour la crise de dette des pays en voie de développement qui continue de menacer les droits humains des femmes et des filles dans le monde entier. 
  • Adresser les imbalances systématique dans le système financier mondial ou avancer un nouveau paradigme pour une gouvernance économique démocratique. Les femmes continuent d'agir comme des amortisseurs sociaux et stabilisateurs lors des crises financières.  
  • Réguler le rôle du secteur privé à travers un cadre précis qui met en place les actions pour les droits humains et les objectifs pour un développent durable et rendre les compagnies responsables des violations des droits humains et l'égalité des sexes  
  • S'assurer que les accords commerciaux et les investissements ne soit pas un frein pour la politique ayant pour but de maintenir les droits humains et de mettre en place un travail décent en accord avec le standard international du travail.  

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