Philippines: stopper la criminalisation des défenseurs des droits humains

Date de publication : 
Mercredi, 10 février 2016

Le Réseau-DESC a envoyé une lettre au gouvernement du Philippines pour exprimer son préoccupation concernant la criminalisation des défenseurs des droits humains : Roy Velez, Amelita Bravante-Gamara, et Renante Gamara etd'une tendance continue et systématique d'intimidation, harcèlement, violence et criminalisation visant les défenseurs des droits humains aux Philippines.

Apparemmant, M. Velez, Mme Bravante-Gamara, et M. Gamara étaient des leaders syndicaux actifs, qui travaillaient pour défendre les droits humains des travailleurs et des populations urbaines pauvres aux Philippines. Entre autres, ils ont veillé à promouvoir le droit au travail, des conditions de travail et des salaires décents, un logement convenable, et les droits humains liés à l'environnement.

Dans le lettre, le Réseau-DESC exprime son préoccupation concernant le utilise grandement, por le gouvernement, des procédures pénales - souvent sous le prétexte d'un présumé programme «anti-insurrectionel» - pour faire taire et réprimer les défenseurs des droits humains dans le cadre de leur travail légitime de garantir les droits du travail et les droits humains.

Le Réseau-DESC exhortons le gouvernement philippin à prendre des actions immédiates pour:

  1. Entreprendre des enquêtes rapides, efficaces, indépendantes et impartiales sur les circonstances à l’origine des accusations portées contre M. Gamara, Mme Bravante-Gamara, et M. Velez;
  2. Garantir la protection de sons droits pendant leur garde à vue ou détention;
  3. Entreprendre des enquêtes rapides, efficaces, indépendantes et impartiales sur les enquêter sur les crimes dont ils sont accusés, afin d’élucider les parties responsables et de garantir des recours appropriés;
  4. Cesser, et prendre toutes les mesures nécessaires pour veiller à ce que tous les acteurs, y compris les agents de l’État et les représentants des entreprises, s’abstiennent de tout acte de surveillance, d’harcèlement, d’intimidation et de violence contre le personnel de Defend Job, d'autres membres de leur famille et des personnes associées avec M. Gamara, Mme Bravante-Gamara, et M. Velez, ainsi que toute personne aux Philippines impliquée dans le travail légitime et pacifique des droits humains; et
  5. Prendre les mesures appropriées pour pleinement respecter, protéger et garantir le droit au travail et les droits humains, en droit, en politique et en pratique, dans toutes les activités de développement et liées à celui-ci, notamment la protection contre les expulsions forcées et des mesures permettant aux populations locales de subvenir à leurs besoins et de vivre dignement, en assurant un véritable espace démocratique ouvert à tous les membres de la société.

Lire la lettre complète ici.

S'il vous plaît se référer au communiqué de presse envoyé en anglais et le tagalog.