Promouvoir la réglementation et la réparation des abus liés aux entreprises

Date de publication : 
Lundi, 13 janvier 2020

Plus de 25 membres du Réseau-DESC - mouvements sociaux et ONG du monde entier - ont participé à la cinquième session du Groupe de travail intergouvernemental des Nations Unies (IGWG), chargé de rédiger un traité contraignant sur les entreprises et les droits humains, du 14 au 18 octobre 2019.

Un nombre important de membres du Réseau DESC étaient présents à Genève pour l'IGWG; notamment plusieurs femmes dirigeantes locales représentant des mouvements sociaux engagés dans des luttes pour la terre, le logement, les ressources naturelles et les droits du travail. Parmi les membres du Réseau-DESC qui se sont engagés de manière significative dans ce processus aux Nations Unies figuraient des representant(e)s de Consejo de Pueblos Wuxhtaj (Guatemala), Fundación Promoción Humana (Argentine), Comité Ambiental en Defensa de la Vida (Colombie), Initiative for Social and Economic Rights (Ouganda), Manushya Foundation (Thailand), Centro de Estudios Legales y Sociales (Argentine), PODER (Mexico), Centro de Derechos Economicos y Sociales (Equateur), Centre for Applied Legal Studies (Afrique du Sud), Tebtebba Foundation (Philippines), FIDH, Commission internationale des juristes (Suisse), FIAN International, Franciscans International, Réseau International des Droits Humains (Suisse), Corporate Accountability (Etats-Unis), Al-Haq (Palestine), Center for Constitutional Rights  (Etats-Unis), Association for Women’s Rights in Development (AWID) et Posco Pratirodh Sangram Samiti (PPSS) d’Inde. 

En octobre 2019, les membres ont exprimé de puissants arguments en faveur des droits humains pour renforcer l'appel collectif du réseau en faveur d'un traité fort afin de guider les efforts des États pour réglementer l'activité des entreprises. S'appuyant sur le plaidoyer collectif de ces dernières années, les membres de l'IGWG ont souligné la nécessité d'un langage ferme dans le traité en ce qui concerne l’emprise des entreprises, les droits des femmes et la protection des défenseurs-euses des droits humains.

Dans la perspective du sixième IGWG en octobre 2020, les membres du Réseau DESC dans le monde entier ont déjà commencé à élaborer des stratégies sur des questions cruciales qui doivent être abordées dans la perspective des prochaines négociations du projet de traité. Les défenseurs-euses encouragent les États à s'engager dans le processus du traité et à faire pression pour un libellé plus ferme dans le texte du traité qui offrirait la meilleure protection possible aux communautés autochtones, aux défenseurs-euses des droits humains, aux femmes et aux communautés dans les zones touchées par les conflits. Cela sera crucial à un moment où les membres s'efforcent également d'empêcher la capture du processus par les entreprises et de veiller à ce que le traité reflète un langage approprié qui empêcherait les conflits d'intérêts dans les processus décisionnels publics.  En outre, les États seront instamment invités dans les mois à venir à proposer des modifications linguistiques au traité qui assureraient une protection accrue de l'environnement, des terres et des ressources naturelles. Dans leur plaidoyer, les membres partageront et feront à nouveau référence à la position collective du Réseau-DESC, qui reflète le libellé d'un traité plus conforme aux droits humains et au droit international que les versions précédentes.

Voir les interventions des membres du Réseau-DESC pendant les négociations :

 

Voir les vidéos des membres réagissant aux négociations :

 

Groupe(s) de Travail :