Commentaires au Président-Rapporteur et au Groupe de travail intergouvernemental à composition non limitée des Nations Unies sur les sociétés transnationales et autres entreprises en ce qui concerne les droits humains, appelant à un instrument juridiquement contraignant pour tenir les entreprises responsables de leurs actions.
Résumé :
- Nous appelons les États à rejeter les propositions textuelles qui renforcent les héritages coloniaux.
- Nous appelons les États à mettre fin à la mainmise des entreprises et à rejeter les agendas capitalistes dans les négociations qui donnent la priorité aux profits plutôt qu’aux personnes.
- Nous rejetons le droit des entreprises à participer au processus des traités parce qu’elles ont un conflit d’intérêt irréconciliable lorsqu’il s’agit de réglementer et de remédier à leurs propres impacts sur les droits humains.
- Nous demandons instamment aux États de ne pas promouvoir ou adopter un langage qui affaiblit le traité, brouille les obligations légales des parties et supprime la spécificité de normes importantes en matière de responsabilité juridique au profit des lobbies des entreprises et de diverses exigences du Nord global qui peuvent être associées à leurs héritages coloniaux.