Ils s’appuient également sur le plaidoyer plus large du Réseau-DESC — depuis le processus du Traité contraignant sur les droits humains et les entreprises jusqu’au mouvement mondial pour la justice de la dette — réaffirmant que la justice climatique, la justice économique et les droits humains sont indissociables. Faire progresser de véritables solutions nécessite de démanteler l’impunité des entreprises, d’affronter l’interconnexion entre le climat et la dette, et d’établir des obligations contraignantes pour celles et ceux qui portent la plus grande responsabilité dans la crise.
Les membres du Réseau-DESC appellent les gouvernements à reconquérir une véritable justice climatique en décolonisant l’action climatique et en plaçant au centre les solutions portées par les peuples autochtones, les femmes, les personnes de genres divers, les travailleurs et travailleuses, ainsi que les autres communautés en première ligne. Ces alternatives menées par les peuples existent déjà — mais elles continuent d’être marginalisées par l’emprise des entreprises, l’écoblanchiment et les mêmes systèmes coloniaux qui alimentent la crise.
Le Nord global a une dette écologique envers le Sud, résultat de siècles d’extraction, d’exploitation et d’appropriation de l’atmosphère. La COP30 doit affronter cet héritage en garantissant un financement climatique sous forme de dons, l’annulation de la dette et l’adoption de règles contraignantes obligeant les principaux responsables à assumer leur juste part des dommages causés.


