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Lundi, Avril 20, 2020
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Note d'information du Groupe consultatif du système de solidarité

La pandémie de COVID-19 et les mesures pour y faire face ont à la fois mis en évidence et exacerbé les injustices structurelles existantes relatives aux inégalités, à la discrimination, à la marginalisation et à la dépossession. Les groupes traditionnellement marginalisés tels que les femmes, les jeunes, les peuples autochtones, les migrants et les minorités ethniques sont confrontés à une vulnérabilité accrue face au COVID-19 en raison de l’aggravation de la discrimination préexistante. Pendant ce temps, de nombreux gouvernements cherchent à sauver l’économie et les entreprises au détriment de la population.

Les membres des mouvements sociaux du Réseau-DESC avaient précédemment identifié certaines de ces injustices structurelles dans une Charte commune pour la lutte collective. La répression est considérée comme l’un des problèmes communs auxquels sont confrontées les communautés et les défenseurs des droits humains (DDH) dans le monde entier. Dans le passé, les gouvernements ont souvent utilisé la sécurité nationale et la sécurité publique comme prétexte pour mettre en œuvre des mesures dangereuses qui peuvent être très difficiles à annuler une fois la crise, réelle ou apparente, disparaît.

Alors que les États se démènent pour lutter contre la pandémie de COVID-19, plusieurs d’entre eux ont adapté des mesures qui soulèvent de nouvelles préoccupations et qui aggravent les préoccupations existantes concernant la répression de la société civile en général et des DDH en particulier. Les nombreux éloges adressés aux réponses autoritaires et très restrictives à la pandémie de COVID-19, comme constituant les solutions les plus efficaces, est une source de préoccupation à court, moyen et long terme.