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Le Blue Club se considère comme une organisation de base qui travaille avec des communautés marginalisées au sein de l'espace numérique, comme moyen de mener un plaidoyer pour la défense des droits sociaux, économiques et politiques. Son objectif à long terme est de créer une communauté de journalistes, d'écrivains, de créateurs de contenu et de cinéastes enthousiastes issus de divers milieux sociaux et désireux de soulever et de discuter des questions de caste, de religion, de genre et de sexualité, et de santé mentale dans les médias grand public. Leur travail se concentre sur les groupes historiquement opprimés dans le contexte indien, tels que les Dalits, les Musulmans et les Adivasi, mais il cherche également à inclure et à intégrer d'autres groupes non représentés dans l'ensemble des médias numériques indiens, tels que les personnes trans et queer. Dans ce contexte, Blue Club cherche à affiner leurs compétences pour leur donner les moyens de raconter leurs histoires, en créant une couverture d'information féministe intersectionnelle pertinente. Ses objectifs à court terme consistent à offrir des bourses d'écriture et un soutien aux femmes et aux homosexuels issus de milieux opprimés, ainsi que des forums de doléances et de recours communautaires pour les femmes marginalisées des bidonvilles urbains, afin de répondre à leurs besoins émotionnels et sociaux. Le personnel du Blue Club est principalement composé de femmes dalits issues des communautés que l'organisation assiste. L'organisation est née de ces communautés après avoir pris conscience du pouvoir des médias en documentant les expulsions forcées dans les communautés. Le conseil d'administration est composé de représentants des communautés marginalisées au sein desquelles Blue Club travaille.