Charlene May est une avocate sud-africaine qui a passé la majeure partie des quatorze dernières années au service des litiges d’intérêt public, avec un accent mis sur l’accès aux droits socioéconomiques. Elle a de l'expérience dans le plaidoyer pour le droit coutumier des femmes lorsque leurs droits au logement, à la terre ou à la propriété étaient associés à leur mariage qui s’est fait conformément au droit coutumier. En outre, elle a été impliquée dans un certain nombre d'affaires portant sur le droit à la terre et au logement; représentant des communautés menacées d'expulsion ou espérant des dédommagements, dans le cas des communautés ayant perdu leurs terres suite à des déplacements forcés sous l'apartheid. May a aidé à élaborer des arguments sexospécifiques pour promouvoir le droit des femmes au logement.
Elle a plaidé en faveur du droit de travailler et de choisir sa propre profession, au nom des professionnels communautaires de la santé et du sexe. Elle a fourni des conseils et des avis juridiques aux organismes nationaux de défense des droits humains et aux syndicats. Elle a contribué à des propositions faites au Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU concernant les conditions de travail, ainsi qu’au Rapporteur spécial de l’ONU sur la pauvreté, concernant le travail des soins à la personne prodigué par des femmes. Elle a également participé à la préparation d'un certain nombre de rapports pour les organes de traités des Nations Unies et la Commission africaine sur les droits des femmes et des femmes transgenres; en particulier, le manque d'accès aux soins de santé et à la sûreté et la sécurité.
May siège au conseil d'administration de Sisonke, une association de défense des droits des professionnels du sexe en Afrique du Sud, et de Masibambane Social Housing Company, qui facilite le soutien stratégique et les projets de logements sociaux.