IWRAW-AP publie des vidéos en soulignant l'importance d'inclure les droits des femmes dans la gouvernance et la gestion des ressources naturelles

Date de publication : 
Mercredi, 11 mai 2016

IWRAW-AP, un membre du Réseau-DESC, a récemment publié deux vidéos sur la gouvernance et la gestion des ressources naturelles et les ressources naturelles et les normes internationales dans une série de vidéos sur les entreprises et les droits humains des femmes. Les trois vidéos précédentes dans cette série portent sur (1) la CEDEF, les Principes directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme (UNGP) et les Principes d’autonomisation des femmes (WEP); (2) les travailleuses migrantes; et (3) les femmes dans la chaîne de valeur.

La vidéo sur la gouvernance et la gestion des ressources naturelles analyse les différentes façons dont les politiques sur la gouvernance et la gestion des ressources naturelles, ne parviennent pas à inclure les droits humains des femmes. Les États et les promoteurs, notamment, ne parviennent souvent pas à obtenir le consentement ou même à consulter les communautés qui seraient affectées par l’octroi de licences, l'exploration, le recrutement, l'extraction, la production de revenus, et la répartition des ressources naturelles. La vidéo souligne qu’il est essentiel pour la gouvernance et la gestion des ressources naturelles, d'intégrer les besoins des communautés et de veiller à ce que les dimensions sexospécifiques soient pleinement prises en considération.

La vidéo sur les ressources naturelles et les normes internationales, met l'accent sur le rôle des règles, telles qu’énoncées dans le droit international relatif aux droits humains, pour parvenir à l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes en matière d'accès à la terre et aux ressources naturelles. Parmi les normes internationales des droits humains pertinentes, se distinguent: la CEDEF et la nouvelle Recommandation générale No.34 du Comité CEDEF sur les droits des femmes rurales, la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, y compris sa disposition relative à l'obligation des États de “consulter les peuples autochtones concernés et coopérer avec eux de bonne foi ... en vue d’obtenir leur consentement, donné librement et en connaissance de cause, avant l’approbation de tout projet ayant des incidences sur leurs terres ou territoires et autres ressources, notamment en ce qui concerne la mise en valeur, l’utilisation ou l’exploitation des ressources minérales, hydriques ou autres”(Article 32); et une série de principes de base des "acquisitions et locations de terres à grande échelle" par M. Olivier De Schutter, l'ancien Rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation.